Hier, dans mon précédent billet, je vous invitais à partager mon 1er jour à Milano dans le cadre d'un voyage presse pour Riso Gallo. Si il vous a plu, j'espère que vous lirez ma seconde journée tout aussi intéressante.
Ainsi c'est déjà à 8h30 que notre joyeuse bande a quitté Vercelli pour rejoindre l'entreprise famiale Riso Gallo à Robbio Lomellina, près de Milan.
Cette entreprise a été fondée en 1856 à Genova par Giobatto Preve. Depuis 6 générations ont continué à travailler dans le riz.
Riso Gallo a été la première entreprise à emballer le riz en paquets, en Argentine puis en Italie à partir de 1946.
Au XIXe siècle, l'entreprise utilisait des symboles d'animaux pour identifier les différentes variétés de riz. Cette méthode a été mis notamment en place à cause de la majorité de la population analphabète.
Le coq est devenu le symbole de la marque car il était associé à la meilleure qualité de riz.
Depuis Riso Gallo exporte son riz dans 73 pays !
Mais revenons-en à notre journée ...
Nous avons été accueilli par Carlo Preve et son équipe qualité qui comme chaque jour prend des paquets de leurs gammes et vérifie la qualité du riz après emballage, tel qu'il serait vendu en magasin. Ce contrôle de production est bien entendu nécessaire pour arriver à un grain "presque" parfait.
Après ces explications et avant de visiter l'usine, nous sommes partis en direction de la Bourse au riz de Mortara pour y découvrir le déroulement des achats de riz.
Rizières
Responsable de la Bourse de Mortara
Bourse de Mortara
Contrôle de la qualité du riz des fermiers proposant leur riz à la Bourse
Nous avons également profité d'un marché aux pieds de la Bourse pour regarder, sentir et acheter de bons produits 100% italien que j'affectionne tout particulièrement.
De retour chez Riso Gallo, nous avons visiter l'usine pour voir comment le riz que nous cuisinons en arrive à l'état que nous avons dans nos magasins.
En effet, quand le riz est cultivé, il ne se consomme pas avant quelques étapes.
Sur la photo du haut, en premier plan, ce sont les grains de riz cultivés. Ensuite en second plan, vous pouvez apercevoir la pellicule qui entoure le grain. Comme le cochon où tout se mange, avec le riz rien ne se perd non plus. Cette pellicule est revendue pour nourrir les animaux.
Ensuite en 3ème plan, entre le grain de riz et la pellicule, il y a la farine de riz qui se vend aussi pour la confection de biscuits par exemple.
Puis en 4ème plan, ce sont les petits grains ou les brisures de riz qui sont triés et non vendus dans nos paquets. Ces "restes" sont également destinés aux animaux pour les nourrir.
Après tout ce tri, reste un dernier tri, avec les grains de bons calibres mais présentant des défauts, eux aussi seront pour les animaux.
Et puis enfin après un lourd travail, il reste ce que nous consommerons soit sur 100 grs environ un reste de 55 grs.
Riso Gallo vend environ une quarantaine de variétés mais seules 3 sont commercialisées en France.
Le plus célèbre d'entre eux est l'Arborio qui est d'ailleurs le plus vendu.
Pourtant le top pour cuisiner un risotto est le Carnaroli qui vous donnera un risotto crémeux et enfin le Venere (riz noir) qui a un côté plus festif.
Ces 3 variétés sont une référence pour cuisiner des rissoti grâce à leur teneur en amidon.
Ces riz sont cultivés dans la vallée du Pô, en région de Lombardie proche du Piémont. C'est le seul endroit d'Italie où se cultive le riz. Il faut savoir que les rizières sont irigées par l'eau des Alpes.
Risotto pronto : aux légumes, aux champignons & à la milanaise
Risotto à la crème de parmesan & à la truffe blanche
Salade de fruits frais
Mais poursuivons ce super séjour. Après la visite de l'usine, nous avons eu le privilège de déjeuner au restaurant de l'entreprise, une jolie salle, appelée "Sixtine". Les murs de cette salle sont très joliment peints, de façon très nature.
Nous avons dégusté en petites quantités les "risotto pronto" vendus par la marque, à savoir : aux légumes, aux champignons et à la milanaise. Ces risotti se cuisinent en 12 minutes et sont pour moi plutôt destinés aux célibataires pressés. Des trois, j'ai préféré celui à la Milanaise (au safran).
Ensuite nous avons mangé un excellent risotto (Carnaroli) à la crème de parmesan et à la truffe blanche fraîchement râpée sous nos yeux. Je me suis régalée, si j'avais osé j'en aurai réclamé une seconde assiette. Et pour finir nous avons mangé une jolie salade de fruits frais.
Le ventre rempli, nous sommes partis dans une ferme rizicole pour aller voir comment le riz est récolté. Le propriètaire des lieux nous a emmené dans ses rizières. Au final, les riz se récoltent ni plus ni moins de la même façon que le blé. Le riz est récolté en septembre alors qu'il a été semé fin avril. Après la récolte, de fin octobre jusqu'au moment de semer, la terre est retournée et remise à niveau.
Après cette folle journée, nous avons repris la route pour Milano afin de rejoindre notre hôtel. Le trajet de plus d'une heure nous a permis de dormir sur la route d'autant plus que nous avons été pris dans les embouteillages.
Nous avons juste pris le temps de poser nos affaires et nous avons décidé de rejoindre le lieu de notre dîner à pied pour profiter d'un peu de shopping.
A 20h00, c'est chez Cracco que nous avons rendez-vous pour un dîner parfait. Ce restaurant possède 2 étoiles au Guide Michelin.
Le lieu est magnifique, simple mais on s'y sent vraiment bien. Malgré le fait qu'il soit en "sous-sol" l'éclairage est parfait.
Le Chef Carlo Cracco est venu à notre rencontre. C'est quelqu'un d'abordable, adorable, charmant et pleins d'humour. Sa cuisine est créative et excellente.
J'ai vraiment été enchantée par sa cuisine. Il a choisi le menu pour nous ce qui n'est pas plus mal car ayant vu sa carte je n'aurai su que quoi choisir ...
Pour démarrer le repas, nous avons eu cette amuse-bouche qui est une macédoine à la mayonnaise emprisonnée entre 2 morceaux de caramel et de poudre de câpres. L'alliance sucré-salé de cet amuse-bouche était excellent. Le repas démarrait bien ...
Nous avons poursuivi avec un oeuf de caille mariné à la crème de pomme de terre à la noisette & aux champignons.
Ensuite nous avons dégusté une noix de St Jacques à la camomille et des épinards aux graines de fenouil. Le mariage du fenouil et des épinards fut une découverte.
Evidemment le repas s'est poursuivi avec du riz Carnaroli de Riso Gallo avec cette assiette de filet de rouget à l'huile d'olive et au vinaigre balsamique. Le riz était parfaitement crémeux, j'ai adoré. D'ailleurs pour une séance photo pour le magazine "Cuisine by Lignac" nous avons pu dégusté avant de nous mettre à table un risotto à la Milanaise & à la moelle ainsi qu'un risotto Venere à la pomme. Les 3 risotti étaient vraiment très bien cuisinés.
Le repas s'est poursuivi avec un filet de veau grillé tartiné de câpres hachées et une poêlé de girolles & de cèpes. La viande était ultra fondante, encore un régal !
C'est bêtement que j'ai omis de prendre le dessert en photo, peut-être la gourmandise qui me l'a fait oublié, mais je peux toutefois vous dire que son dessert se nommait Fior de latte, figue fraîche et brisures de sablé aux noix.
Et ici en photo, les mignardises servies avec le café : amandes enrobées de chocolat blanc, tranches fines de fruits séchés (ananas, pomme, orange, kiwi ...), macarons et petits chocolats.
Ainsi donc s'acheva mon séjour à Milano, le départ s'est fait le lendemain matin, mais nous n'avons pas eu le temps de refaire du shopping.
Je suis vraiment ravie d'avoir vécu ce voyage presse, je suis prête à revenir à Milano pour continuer à découvrir la ville mais aussi à faire d'autres voyages presse.
Ce fut intéressant, passionnant et gourmand.
Merci encore à Riso Gallo et l'équipe de RPCA.